Avec l’aide de la brasserie Lancelot et de Vannes Agglo, la bombarde basse est née en 2014, et a été créée par le bagad de Vannes et un jeune ingénieur nazaréen, Ewen d’Aviau. Élargissant d’une octave la tessiture du bagad, l’instrument mesure 1m37, et est réalisé en fibre de verre !
Les bombardes en si bémol ont constitué l’instrument roi dans les bagadoù jusque dans les années 1980. Dès 1987, la bombarde
alto, en mi bémol, a permis aux compositeurs bretons d’élargir la tessiture de l’écriture pour bagad. En 1989 a suivi la bombarde ténor, sonnant une octave sous la bombarde soprano. Les Vannetais ont été les 1ers à se servir de cet instrument… Depuis, l’alto et la ténor font naturellement partie du paysage musical breton. Pour autant, à l’instar du quatuor à cordes ou du quatuor de saxophone, il manquait un instrument dans la famille des bombardes pour compléter le trio existant. Une véritable basse est nécessaire dans tous les orchestres (comme les violoncelles dans l’orchestre symphonique, la guitare basse dans les groupes de rock ou les tubas dans les orchestres de jazz). Aussi, cet instrument manquait réellement aux groupes. Nous avons donc créé la bombarde basse. Elle répond à un cahier des charges précis, correspondant à des besoins riches et ambitieux : totalement chromatique sur une octave, la bombarde basse a un timbre légèrement plus doux que celui de la bombarde ténor, lui permettant ainsi de s’intégrer à la masse du bagad tout en remplissant parfaitement le rôle de
basse orchestrale. Des parties solistes peuvent aussi lui être confiées.